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Nombre de messages : 46 Date d'inscription : 02/01/2008
| Sujet: Company Commander (Charles B. MacDonald) Dim 6 Jan - 2:20 | |
| Magnifique livre sur l'histoire des comagnies I et G du 23rd Infantry Regiment de la 2nd Infantry Division. Company Commander (Commandant de compagnie) (Historien en chef de l'histoire officielle de la guerre du Vietnam) Charles B. MacDonald Edition Hatier Préface : - Citation :
- LES PERSONNAGES DE CETTE HISTOIRE n'ont rien de particulier. Ce ne sont même pas des héros, si l'absence de peur est une condition de l'héroisme. Ils ont froid, ils sont sales, grossiers, ils ont peur, ils sont misérables. On les appelles les GIs, Johnny Doughboys, Dogfaces, "trainneurs de pieds", sacrés pauvres fantassins ou, comme ils s'appellent eux même, fantassins de combat. Mais ils gagnent des guerres.
Ces sont des homms de la compagnie I et G du 23rd Régiment d'infanterie, mais ils pourraient provenir des compagnies A et K du 16th Régiment d'infanterie ou des compagnies C et E du 254th Régiment d'infanterie. En effet, leurs histoires sont à peu près les mêmes. Quelques uns ont peut être combattu les Allemands plus longtemps, d'autres moins. Pour tous, ce fut une éternité. Les hommes dont il est question dans mon histoire sont réels. Toute ressemblance entre persones vivantes ou mortes est intentionelle. Plusieurs d'entre eux sont morts. Ceci est une histoire personelle et une histoire vraie. Et pour écrire une histoire de guerre authentique, il faut avoir vécu la guerre, non pas y avoir taté, mais l'avoir vécue jour après jour, en avoir éprouvé les horreurs et les craintes qui d'abord témoignent de ce que vous êtes novices et ensuite deviennent tellement part de vous même que seul un vétéran, grâce à une éspèce de sixième sens, peut savoir que les mêmes horreurs et les mêmes craintes sont toujours là. Durant la guerre, je fût un officier, un capitaine commandant des compagnies I et G. Parceque j'étais capitaine, mon sort fut parfois plus enviable que celui d'un simple soldat, ou d'un soldat de première classe, ou d'un sergent ou d'un lieutenant. Toutefois, si mon sort était méilleur d'un point de vue matériel, il l'était peut être plus dur mentalement car je connaissais le simple soldat, le soldat de première classse, le sergent, le lieutenant, et je ne pouvais oublier mon amour et mon admiration pour eux. mais la souffrance physique peut parfois être pire et, quand le sort du GI était plus dur que le mien, j'essaierai de vous le dire car je ne suis pas le héros de mon histoire. Les héros sont les hommes des compagnies I et G, les éclaireurs de pointe, les fusilliers, les mitrailleurs, les agents de lieaisons, les servants de mortier. A l'armée, les compagnie I et G sont appellée compagnies de fusiliers et, quand on parle d'une compagnie de fusiliers, on parle des soldats qui se sont rééllement battus pendant la guerre. Je n'ai pas combattu les allemands aussi longtemps que certains des hommes de mon histoire. Quand je les rejoignis en Septembre 1944 pour remplacer leur commandant de compagnie, certains étaient au contact de l'ennemis depuis le Jour-J + 1, le 7 juin 1944. La veille, ils s'étaient emparés de Brest en France, défendue par un garnison décidée. Ils furent mis au repos cinq jours ddans les champs de la péninsule de Bretagne et travèrsèrent ensuite la France dans des wagons de marchandise français pour rencontrer à nouveau les allemands. A lire absolument !! | |
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